Portrait d’un nouveau type de migrant italien au xxieme siècle. Parcours de trois jeunes femmes en Suisse : Quand le pays d’études devient un pays d’immigration ou vice-versa

Author(s) : Maria Laura Capuroscio

Source : http://dx.doi.org/10.3917/cisl.1502.0181

Abstract:

Déjà depuis la fin du XIXe siècle, la Suisse a enregistré des flux d’immigration importants. En effet, pendant cette période, la Suisse est confrontée à une pénurie de main d’œuvre qui amène à l’accord de recrutement de main-d’œuvre entre le gouvernement suisse et italien en 1948 (Piguet et Mahnig, 2000, p. 3). Entre 1951 et 1960, 34’000 personnes arrivent chaque année en Suisse, c’est-à-dire 6,5 migrants pour 1000 résidents. En 1964, la Confédération compte plus d’un million de travailleurs migrants, soit 18% de la population totale en transformant doublement la structure sociale et les identités collectives au sein de la population résidente en Suisse (Stohr, 2013, p. 15). Afin de défendre et soutenir ses citoyens, l’État italien, dont les ressortissants sont plus de 400.000 en Suisse, s’appuie sur un réseau soudé de consulats qui se soucient de leurs préoccupations sociales et culturelles (Hirt, 2013, p. 67).

 

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