Troubles post-traumatiques chez les requérants d’asile / Früherkennung von Traumafolgeerkrankungen bei Asylsuchenden
Author(s) : Thomas Heiniger, Peter Kaiser
Source : FR https://doi.org/10.4414/bms.2020.18509
Source : DE https://doi.org/10.4414/saez.2020.18509
Abstract:
“Geflüchtete Menschen leiden oft unter Traumafolgeerkrankungen. Eine frühe Erkennung ist wichtig, doch die Praxis zeigt, dass Traumafolgeerkrankungen oft erst nach Jahren identifiziert werden. Dann sind Behandlungsschritte nur noch mit grossem Aufwand und hohen Kosten möglich. Eine rasche Erkennung von Traumata wäre sowohl für die Betroffenen als auch für die Gesellschaft bedeutsam. Eine rasche Erkennung von Traumafolgeerkrankungen ermöglicht, Betroffene möglichst früh in entsprechende Unterstützungsangebote zu verweisen und damit Chronifizierung und hohe gesellschaftliche Folgekosten zu vermeiden. Der Anteil der Personen im Asyl- und Flüchtlingsbereich mit einer Traumatisierung oder psychischen Erkrankung ist zahlenmässig nicht erfasst, wird jedoch von der Hälfte der Schweizer Kantone als eher hoch eingeschätzt. Aufgrund verschiedener internationaler Studien ist davon auszugehen, dass 40 bis 50% aller Geflüchteten traumatisiert sind. In Deutschland haben rund drei Viertel der Schutzsuchenden aus Syrien, Irak und Afghanistan unterschiedliche Formen von Gewalt erfahren und sind oft mehrfach traumatisiert. Die posttraumatische Belastungsstörung (PTSD) (30,6%) und Depressionen (30,8%) sind die häufigsten Folgen von traumatischen Folter- und Kriegserfahrungen. Diese sogenannten Traumafolgeerkrankungen haben nicht nur auf das private Leben der Betroffenen einen Einfluss, sie erschweren zusätzlich die soziale Integration.”
“Les troubles posttraumatiques sont fréquents chez les réfugiés. Si leur détection précoce est importante, l’expérience montre qu’ils ne sont souvent identifiés qu’après de longues années, ce qui rend les mesures thérapeutiques d’autant plus lourdes et coûteuses. Cependant, un dépistage rapide des traumatismes serait utile, tant pour les personnes concernées que pour la société. Un dépistage précoce des troubles posttraumatiques permet d’orienter rapidement les personnes concernées vers des offres de soutien adaptées, contribuant ainsi à prévenir la chronicisation et à limiter les coûts ultérieurs pour la société. Les personnes relevant du domaine de l’asile et des réfugiés présentant un traumatisme ou une maladie psychique ne font pas l’objet de relevé statistique. Leur nombre est toutefois jugé élevé par la moitié des cantons suisses. Il ressort de différentes études internationales que 40 à 50% de l’ensemble des réfugiés souffriraient de traumatismes. En Allemagne, près de trois quarts des demandeurs d’asile en provenance de Syrie, d’Irak et d’Afghanistan ont subi diverses formes de violence souvent à l’origine de traumatismes multiples. L’état de stress posttraumatique ou ESPT (30,6%) et la dépression (30,8%) sont les principales séquelles d’une expérience traumatisante de la torture ou de la guerre. Les troubles dits posttraumatiques non seulement rejaillissent sur la vie privée des personnes concernées, mais compliquent aussi leur intégration sociale.”