Migration et association : la vie associative des migrants – une exploration de leur rôle et développement en Europe occidentale
Author(s) : Sandro Cattacin, Morena La Barba
Source : https://www.unige.ch/sciences-societe/socio/files/5414/0533/5809/SandroCattacin.pdf
Abstract:
Le développement de la vie associative des migrants depuis l’après-guerre en Europe occidentale reflète les changements sociaux et leurs conséquences sur le politique et l’économique. Si dans l’après-guerre, la logique organisationnelle était largement inspirée du modèle syndical, la quête identitaire s’imposait depuis les années 1970. La fin de la guerre froide et la globalisation économique ont ajouté à cette différenciation naissant entre associations communautaires syndicales et identitaires une complexité croissante tant du point de vue des origines des migrants que du point de vue des types de communautarisation. L’analyse aboutit à l’idée que cette dynamique produit des ressources sociétales qui doivent être prise en compte dans la politique d’inclusion des migrants dans les sociétés d’accueil, et ceci par des partenariats de projet et par le dialogue constant. Dans le but d’éviter une clôture communautaire, la politique d’inclusion sociale, économique et politique doit tenter de garder ces communautés ouvertes, tant par des offres de participation tant par des reconnaissances concrètes et symboliques de leur contribution à la construction de la société.
Die Entwicklung seit dem Zweiten Weltkrieg der Migrationsvereine im westlichen Europa widerspiegelt den sozialen Wandel und dessen Folgen auf Wirtschaft und Politik. Die ersten Migrationsvereine orientierten sich in ihrer Organisationslogik am gewerkschaftlichen Modell. Erst in den 1970er Jahre beginnt die Suche nach einer Identität in der Migration. Das Ende des Kalten Krieges und die wirtschaftliche Globalisierung fügten dieser Unterscheidung zwischen Migrationsvereinen, die gewerkschaftlich oder identitär orientiert waren, eine wachsende Komplexität hinzu, die sich vor allem in der wachsenden Unterscheidung der Ursprünge der Migrationsbevölkerung und der Typen der Gemeinschaftsbildung ausdrückte. Die Analyse führt zur Idee, dass diese Dynamik gesellschaftliche Ressourcen produziert, die in der Politik des Einschlusses der Migrationsbevölkerung im Gastland genutzt werden sollten, und zwar indem
Projektpartnerschaften angeboten werden und ständig der Dialog gesucht wird. Um die Schliessung der Gemeinschaften zu verhindern, sollte die Politik des sozialen, wirtschaftlichen und politischen Einschlusses versuchen, die Gemeinschaften offen zu halten. Dies kann sowohl über Angebote der Mitbestimmung wie über konkrete und symbolische Anerkennungsdiskurse
gefördert werden.